least

laboratoire écologie et art pour une société en transition

recherche-formation

Grâce à son expérience sur le terrain, least crée des cadres d’apprentissage horizontaux et sensibles dans le but de faire circuler les connaissances et, dans le même temps, de rendre les métiers du secteur de la culture plus durables et mieux intégrés dans la société.

Trandisciplinarité

least réunit des scientifiques, des artistes, des penseur·euse·x·s et des expert·e·x·s-métiers locaux pour partager savoirs et savoir-faire. Expérimenter, apprendre et agir ensemble en mobilisant les ressources de chacun·e·x est le point de départ d’une régénération de la société et de son fonctionnement. En encourageant des modes alternatifs de perception, d’apprentissage et d’échange de connaissance, least favorise la création d’un savoir commun décloisonné allant à l’encontre de la concurrence individuelle.

Convaincu de l’extraordinaire capacité des artistes à penser au-delà du cadre, à inventer, créer et poétiser le réel least met en place des processus de recherche-action pensée comme lieu de partage d’expérience, de prise de parole, de réflexion et de création de récits. L’infiltration de l’art dans les différentes disciplines scientifiques ou académiques mais également dans le quotidien donnera lieu à de nouveaux imaginaires et des futurs possibles.

Sur le terrain

La réalisation de projets transdisciplinaires et cocréatifs sur le terrain nous a permis d’accumuler une richesse de compétences et d’outils qui nourrissent notre façon de travailler. Nous souhaitons partager ce bagage avec les artistes et les acteur·trice·x·s culturels du territoire à travers des espaces et des temps dédiés à la formation et au débat. Notre objectif est de créer, en collaboration avec d’autres entités locales, une alternative durable aux métiers du secteur de la culture en commençant par celui d’artiste. Nous souhaitons proposer un cadre qui permette aux artistes d’accompagner véritablement la société dans la complexité de la transition que nous vivons, de laisser s’épanouir et se diffuser leur capacité à relier le sensible et l’intelligible.

Durabilité du métier

Pour que cela soit possible, il est important de prendre soin des artistes, des projets et des communautés qui y participent. Comment accompagner la pratique artistique ? Comment élargir la palette d’outils de l’artiste, le potentiel du métier et la continuité du parcours professionnel ? Comment assurer un soutien tout au long du processus de création ? Comment encourager une écologie de la production, ouverte à l’expérimentation et à la recherche ? Comment garantir l’accès à la culture pour touxtes à travers des pratiques artistiques participatives et cocréatives ? Comment faire cohabiter des réalités différentes qui complètent les systèmes actuels de création et de production ?

Espace-temps de formation

least partage ces questions et cherche à y répondre collectivement en proposant des espace-temps de formation. Atelier, cours, conférence-débats, marches, repas ou formats à inventer ensemble: ces pratiques d’apprentissage sont fondées sur des principes de participation, de cocréation, ainsi que des pratiques sensibles et incarnées. Des expert·e·x·s, des penseur·euse·x·s, des chercheur·euse·x·s et des artistes sont invités à accompagner les parcours de connaissance dans un contexte d’horizontalité visant à découvrir différentes manières de faire ensemble, mettre en commun et partager les expériences, favoriser l’émergence d’espaces d’analyse.

Soft borders (2023)

Les enjeux des pratiques artistiques participatives et cocréatives (2024)

Recherche

Grâce à son expérience dans la création de projets transdisciplinaires, least participe à des groupes de recherche en dialogue avec des Hautes Écoles Spécialisées (HES) et des universités. Notre engagement est notamment lié à la proposition de pratiques sensibles et cocréatives pour permettre l’évolution des savoirs, des contenus et des formats dans les contextes de formation. Depuis 2023, least est impliqué dans un projet de recherche HES-SO, en collaboration avec l’ HEPIA, la HEAD – Genève et l’Office cantonal de l’agriculture et de la nature (OCAN). La recherche a pour but d’évaluer les communs du Parc Rigot via des actions déjà menées en développant la gestion à long terme du lieu par la nouvelle communauté usagère (IHEID, Collège Sismondi, centre d’hébergement collectif CHC, Rigot Hospice général, etc.). De plus, le projet cherche à élaborer des pistes méthodologiques pour essaimer ces expériences à d’autres espaces et quartiers du territoire du Grand-Genève dans le but de favoriser le développement d’une ville vivante et viable.